Marathon Paris
Lieu: Paris
Distance: 42.195km
Objectif: <3h30
Distance: 42.195km
Objectif: <3h30
Un objectif, un marathon
Depuis le mois de septembre et cette inscription au marathon de Paris je me suis retrouvé pris au piège d'une préparation. Sans cette inscription j'aurai sans doute passé un hiver tranquille loin des sentiers boueux, du froid et de la nuit qui tombe vite. Mais voilà, l'objectif annoncé, il faut faire face.
J'ai donc gardé la pression tout l'hiver (Menestrail, Plourhan...) pour pouvoir aborder le marathon dans un état de forme correct.
Les 10km de Landerneau couru il y a 15 jours m'ont un peu rassuré et même si je ne suis pas dans la forme de ma vie je me sais capable d'atteindre mon objectif des 3h30.
Je prend le train à 5h44samedi matin direction Montparnasse. Arrivée à la gare je ne m'éternise pas et rejoins rapidement l'hôtel.
Mes parents me rejoignent vers midi, en effet mon père court également le marathon.
Nous allons cassé la croute puis nous nous dirigeons au parc des expo pour retirer les dossards et éventuellement flâner dans les stands.
Il fait frais dans Paris aujourd'hui, le vent est glacial. Espérons qu'il n'en sera pas de même demain...
Après une bonne heure à déambuler dans le parc des expo, en se rendant compte que ce n'est pas aujourd'hui que nous ferons l'affaire du siècle (les prix sont très dissuasifs!), nous décidons de rentrer à l'hôtel se mettre au chaud et essayer de conserver le peu d'influx qu'il nous reste.
Un dernier repas, un gros dodo et il faudra être prêt!
J'ai donc gardé la pression tout l'hiver (Menestrail, Plourhan...) pour pouvoir aborder le marathon dans un état de forme correct.
Les 10km de Landerneau couru il y a 15 jours m'ont un peu rassuré et même si je ne suis pas dans la forme de ma vie je me sais capable d'atteindre mon objectif des 3h30.
Je prend le train à 5h44samedi matin direction Montparnasse. Arrivée à la gare je ne m'éternise pas et rejoins rapidement l'hôtel.
Mes parents me rejoignent vers midi, en effet mon père court également le marathon.
Nous allons cassé la croute puis nous nous dirigeons au parc des expo pour retirer les dossards et éventuellement flâner dans les stands.
Il fait frais dans Paris aujourd'hui, le vent est glacial. Espérons qu'il n'en sera pas de même demain...
Après une bonne heure à déambuler dans le parc des expo, en se rendant compte que ce n'est pas aujourd'hui que nous ferons l'affaire du siècle (les prix sont très dissuasifs!), nous décidons de rentrer à l'hôtel se mettre au chaud et essayer de conserver le peu d'influx qu'il nous reste.
Un dernier repas, un gros dodo et il faudra être prêt!
La grande aventure du Marathon
Les starting blocks
Après avoir longuement tergiverser sur la tenue idoine nous nous retrouvons dans le métro parisien en compagnie de nombreux concurrents. 50 000 inscrits!
Dans la peur d'être bousculés par le temps nous avons prévu large et nous nous retrouvons sur les champs Élisée vêtus d'un sac poubelle pas très esthétique mais au combien efficace!
Chacun son sas,rendez-vous à l'arrivée!
L'attente est un peu longue surtout qu'il ne fait pas chaud (neke tom!). Heureusement une joyeuse bande de coureurs venu de Millau viennent taper la discute, l'ambiance marathon est bien présente!
A 8h45 je me place dans le sas et attend le top départ que je n'entendrai pas... Les premiers ont du partir? Chaque sas part par vague, si bien que je franchirai la ligne une bonne dizaine de minute après les premiers. A Chicago le départ avait été beaucoup plus solennelle, plus émouvant. Ce petit cafouillage vite oublié je me retrouve parmi des milliers de coureurs à dévaler les champs sous un ciel plutôt clément.
Après avoir longuement tergiverser sur la tenue idoine nous nous retrouvons dans le métro parisien en compagnie de nombreux concurrents. 50 000 inscrits!
Dans la peur d'être bousculés par le temps nous avons prévu large et nous nous retrouvons sur les champs Élisée vêtus d'un sac poubelle pas très esthétique mais au combien efficace!
Chacun son sas,rendez-vous à l'arrivée!
L'attente est un peu longue surtout qu'il ne fait pas chaud (neke tom!). Heureusement une joyeuse bande de coureurs venu de Millau viennent taper la discute, l'ambiance marathon est bien présente!
A 8h45 je me place dans le sas et attend le top départ que je n'entendrai pas... Les premiers ont du partir? Chaque sas part par vague, si bien que je franchirai la ligne une bonne dizaine de minute après les premiers. A Chicago le départ avait été beaucoup plus solennelle, plus émouvant. Ce petit cafouillage vite oublié je me retrouve parmi des milliers de coureurs à dévaler les champs sous un ciel plutôt clément.
Le bon tempo, la garantie de la réussite
Les premiers kilomètres sont primordiaux pour rentrer dans son marathon et se mettre en confiance. Les 3 premiers kilomètres passés, le moteur commence gentillement à se mettre en chauffe et le rythme de croisière est trouvé. 4'45 au km environ.
5km en 23'47
Je suis bien dans ma course sauf qu'une envie irrépressible d'uriner commence à me taper sur le système. J'ai beau essayé d'en faire abstraction, rien y fait. Je tiendrai jusqu'au 9km (porte dorée) où à la faveur d'un petit bois je vais assouvir mon besoin naturelle.
Celui-ci me coutera une minute et surtout brise mon rythme de métronome.
Je me retrouve donc à redoubler des gens que j'avais déjà doublé. Pas très bon pour le moral...
Heureusement le château de Vincennes est là pour me faire oublier ce petit pas de travers et me remettre dans ma course.
10km en 48'28, direction le semi.
Je continue à remonté du monde jusqu'au 15km où je me retrouve avec des gens qui courent au même rythme. 1h12'12.
Nous traversons maintenant Paris d'Est en Ouest, le public est présent et quelques animations musicales jalonnent le parcours.
Le semi est en vu, point stratégique surtout psychologiquement. 1h41'29 (soit les bases de 3h23 si je ne faibli pas...).
Place aux choses sérieuses
Nous logeons maintenant les quais de Seine, un des passages les plus agréable du marathon. Le soleil est aux rendez-vous, le public aussi, c'est vraiment agréable. Nous passons dans des tunnels pour ressortir de l'autre côté à la faveur de petites côtes qui commencent à peser dans les jambes...
Je suis quand même moins vaillant qu'au 10km mais je maintient le rythme. 2h00'32 au 25km.
La Tour Eiffel se dévoile à nous au même moment qu'un ravitaillement. J'ai fait le choix de ne m'arrêter à aucun ravitaillement. Je porte une ceinture avec tout ce qu'il faut (boisson, gel).
Le 30km arrive et le verdict va bientôt tomber: Vais-je pouvoir continuer à ce rythme?
2h25'36.
Je commence doucement à m'éteindre l'allure oscille entre 5' et 5'10 au kilo, mais le moral est bon.
2h51'46, 35km.
Résistance, résistance
Nous rejoignons maintenant le bois de Boulogne et longues lignes droites où les spectateurs sont clairsemés. Difficile de se transcender dans ces conditions. Je me fais doubler et peine de plus en plus. Le 40km est en vu, 3h19'51. Je m'arrête pour la première fois au ravito et prend une bouteille d'eau. Je repars en me faisans doubler par le meneur d'allure des 3h30. Tanpis...
Je décide de profiter de mon final au mieux et maintien le rythme. Je suis maintenant à 5'35 au kilo. L'arrivée se fait entendre, j'accélère et passe sous l'arche en 3h32'20.
Toujours très émouvant et même si l'objectif temps n'est as atteint, il reste la satisfaction d'avoir fait quelques choses de spécial.
Debriefing
L'après course est toujours l'occasion de parler de son expérience et d'échanger avec les autres. Le bilan est positif pour tout le monde, mon père a couru en 4h09. Nous rejoignons maintenant notre Bretagne pour digérer ce marathon et préparer d'autres objectifs.
@+ Obéron
Les premiers kilomètres sont primordiaux pour rentrer dans son marathon et se mettre en confiance. Les 3 premiers kilomètres passés, le moteur commence gentillement à se mettre en chauffe et le rythme de croisière est trouvé. 4'45 au km environ.
Je suis bien dans ma course sauf qu'une envie irrépressible d'uriner commence à me taper sur le système. J'ai beau essayé d'en faire abstraction, rien y fait. Je tiendrai jusqu'au 9km (porte dorée) où à la faveur d'un petit bois je vais assouvir mon besoin naturelle.
Celui-ci me coutera une minute et surtout brise mon rythme de métronome.
Je me retrouve donc à redoubler des gens que j'avais déjà doublé. Pas très bon pour le moral...
Heureusement le château de Vincennes est là pour me faire oublier ce petit pas de travers et me remettre dans ma course.
10km en 48'28, direction le semi.
Je continue à remonté du monde jusqu'au 15km où je me retrouve avec des gens qui courent au même rythme. 1h12'12.
Nous traversons maintenant Paris d'Est en Ouest, le public est présent et quelques animations musicales jalonnent le parcours.
Le semi est en vu, point stratégique surtout psychologiquement. 1h41'29 (soit les bases de 3h23 si je ne faibli pas...).
Place aux choses sérieuses
Nous logeons maintenant les quais de Seine, un des passages les plus agréable du marathon. Le soleil est aux rendez-vous, le public aussi, c'est vraiment agréable. Nous passons dans des tunnels pour ressortir de l'autre côté à la faveur de petites côtes qui commencent à peser dans les jambes...
Je suis quand même moins vaillant qu'au 10km mais je maintient le rythme. 2h00'32 au 25km.
La Tour Eiffel se dévoile à nous au même moment qu'un ravitaillement. J'ai fait le choix de ne m'arrêter à aucun ravitaillement. Je porte une ceinture avec tout ce qu'il faut (boisson, gel).
Le 30km arrive et le verdict va bientôt tomber: Vais-je pouvoir continuer à ce rythme?
2h25'36.
2h51'46, 35km.
Résistance, résistance
Nous rejoignons maintenant le bois de Boulogne et longues lignes droites où les spectateurs sont clairsemés. Difficile de se transcender dans ces conditions. Je me fais doubler et peine de plus en plus. Le 40km est en vu, 3h19'51. Je m'arrête pour la première fois au ravito et prend une bouteille d'eau. Je repars en me faisans doubler par le meneur d'allure des 3h30. Tanpis...
Je décide de profiter de mon final au mieux et maintien le rythme. Je suis maintenant à 5'35 au kilo. L'arrivée se fait entendre, j'accélère et passe sous l'arche en 3h32'20.
Debriefing
L'après course est toujours l'occasion de parler de son expérience et d'échanger avec les autres. Le bilan est positif pour tout le monde, mon père a couru en 4h09. Nous rejoignons maintenant notre Bretagne pour digérer ce marathon et préparer d'autres objectifs.
@+ Obéron
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