Entre landes et bruyères 03/05/2008
Distance: 32km
Lieu: Erquy
Objectif: Préparation Guerlédan
En route pour Erquy où se trouve la remise des dossards du trail entre landes et bruyères. Il fait très lourd aujourd'hui, le temps est orageux. Il y a énormément de monde et nous réussissions à nous garer péniblement. Il faut maintenant que j'aille récupérer mon dossard, le stand se trouve sur le port. 15min plus tard me voila sous le chapiteau, il ne faut pas que je traîne puisque le départ est prévu à Plévenon à 14h30. Nous rejoignons la voiture en quatrième vitesse, il est 13h50 quand nous quittons Erquy. Après une course poursuite et un habillement en catastrophe dans la voiture nous arrivons sur le lieu de départ à 14h20, ouf!!
Tout juste le temps d'aller pisser un coup et me voila parti pour une virée sur le cap Fréhel.
Nous sommes nombreux sur le 32km, près de 800. Le départ est assez rapide. La première heure se passe très bien, malgré la chaleur je déroule bien.
Puis subitement plus rien, je n'ai plus de force, mes foulées diminuent et je me fais doubler. j'essaie de ne pas trop paniquer en me disant que ça va revenir. Je vois ma femme sur le bord de la route et je la préviens que je serai en retard sur le temps prévu.
Au premier ravito je m'arrête pour manger un bout et pour redire à ma femme que la fin de course risque d'être extrêmement galère.
je me fais toujours doubler mais je ne m'en soucis plus trop, mon objectif reste de rallier l'arrivée. Je n'ai jamais autant souffert en course à pied, j'ai l'impression d'être collé à la route, je n'ai plus de force... Heureusement les paysages sont magnifiques!!
Mais peu à peu le moral s'effrite et je ne pense plus qu'à une chose: voir ma femme sur le bord de la route et abandonner. Et oui j'en suis arrivée là!!! Mais je ne la vois pas, elle a du rejoindre l'arrivée, je n'ai plus qu'a prendre mon mal en patience. Je me refais un peu sur la fin mais ça reste pitoyable. Je suis obligé de marcher dans le moindre faux plat, et pourtant je n'ai pas mal aux jambes. Musculairement je vais bien, au niveau cardiaque aussi mais il n'y a plus de carburant: c'est la fringale!! Enfin la descente sur Erquy et le panneau du dernier Km m'annonce que la fin est proche. Les encouragements des spectateurs me font monter les larmes aux yeux, j'en ai tellement bavé que je suis sur le point de craquer nerveusement. Je passe la ligne en 3h20, bien au delà de mes espérances. Je retrouve ma femme qui constate l'ampleur des dégâts et tente tant bien que mal de me rassurer... Au-delà de la contre performance, je suis blessé dans mon amour propre, c'est ma première grosse claque en course à pied et je n'aime pas ça!! De plus à une semaine de Guerlédan, cette désillusion ne me rassure trop je vais donc aborder cet objectif un peu à reculons en craignant que la chose se reproduise...
Le retour en voiture fut également un vrai calvaire: la nausée, impossible de boire ou manger quoi que ce soit... Le top quoi!!
Lieu: Erquy
Objectif: Préparation Guerlédan
En route pour Erquy où se trouve la remise des dossards du trail entre landes et bruyères. Il fait très lourd aujourd'hui, le temps est orageux. Il y a énormément de monde et nous réussissions à nous garer péniblement. Il faut maintenant que j'aille récupérer mon dossard, le stand se trouve sur le port. 15min plus tard me voila sous le chapiteau, il ne faut pas que je traîne puisque le départ est prévu à Plévenon à 14h30. Nous rejoignons la voiture en quatrième vitesse, il est 13h50 quand nous quittons Erquy. Après une course poursuite et un habillement en catastrophe dans la voiture nous arrivons sur le lieu de départ à 14h20, ouf!!
Tout juste le temps d'aller pisser un coup et me voila parti pour une virée sur le cap Fréhel.
Nous sommes nombreux sur le 32km, près de 800. Le départ est assez rapide. La première heure se passe très bien, malgré la chaleur je déroule bien.
Puis subitement plus rien, je n'ai plus de force, mes foulées diminuent et je me fais doubler. j'essaie de ne pas trop paniquer en me disant que ça va revenir. Je vois ma femme sur le bord de la route et je la préviens que je serai en retard sur le temps prévu.
Au premier ravito je m'arrête pour manger un bout et pour redire à ma femme que la fin de course risque d'être extrêmement galère.
je me fais toujours doubler mais je ne m'en soucis plus trop, mon objectif reste de rallier l'arrivée. Je n'ai jamais autant souffert en course à pied, j'ai l'impression d'être collé à la route, je n'ai plus de force... Heureusement les paysages sont magnifiques!!
Mais peu à peu le moral s'effrite et je ne pense plus qu'à une chose: voir ma femme sur le bord de la route et abandonner. Et oui j'en suis arrivée là!!! Mais je ne la vois pas, elle a du rejoindre l'arrivée, je n'ai plus qu'a prendre mon mal en patience. Je me refais un peu sur la fin mais ça reste pitoyable. Je suis obligé de marcher dans le moindre faux plat, et pourtant je n'ai pas mal aux jambes. Musculairement je vais bien, au niveau cardiaque aussi mais il n'y a plus de carburant: c'est la fringale!! Enfin la descente sur Erquy et le panneau du dernier Km m'annonce que la fin est proche. Les encouragements des spectateurs me font monter les larmes aux yeux, j'en ai tellement bavé que je suis sur le point de craquer nerveusement. Je passe la ligne en 3h20, bien au delà de mes espérances. Je retrouve ma femme qui constate l'ampleur des dégâts et tente tant bien que mal de me rassurer... Au-delà de la contre performance, je suis blessé dans mon amour propre, c'est ma première grosse claque en course à pied et je n'aime pas ça!! De plus à une semaine de Guerlédan, cette désillusion ne me rassure trop je vais donc aborder cet objectif un peu à reculons en craignant que la chose se reproduise...
Le retour en voiture fut également un vrai calvaire: la nausée, impossible de boire ou manger quoi que ce soit... Le top quoi!!
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